La genèse

Bonjour à vous, qui atterrissez ici.

Je ne suis pas sûre que vous l'ayez fait volontairement mais comme le hasard n'existe pas... restez donc un peu, pour voir.

En ce qui me concerne, c'est en tombant - littéralement - que ma vie a bifurqué gentiment.
Et c'est le bras dans le plâtre que j'ai commencé à m'intéresser d'abord à ces témoignages invraisemblables d'expérience de mort provisoire. J'ai lu, écumé YouTube, dévalisé les librairies, avide de me faire mon opinion sur cette question universelle : Oui d'accord mais après ?

Sans avoir de réponse claire, aujourd'hui, mon avis s'affine.
Et j'ai poursuivi le chemin allant de mystères en découvertes.
Alors comme ça on peut se conditionner pour vivre un rêve astral et voyager dans d'autres pays ? Dimensions ? Pourquoi je n'y arrive pas (scrogneugneu) ?
Mais c'est quoi ce tunnel à la fin ?
C'est marrant, tous ces gens en reviennent changés...
Mais du coup, si on continue à vivre, on devient quoi ?
Ha mais alors les médiums sont là pour faire le lien ! Et si j'essayais d'en contacter un... (et je l'ai fait, merci encore Christophe Jacob)

C'est donc après quelques centaines (de centaines) de pages lues que je me suis retrouvée à m'intéresser au magnétisme.

Et tout simplement parce que ça m'a semblé le sujet le plus abordable !
Tout le monde peut soulager. Il suffit de le vouloir, vraiment-vraiment. Têtue comme je suis, c'est pour moi.

Si tout le monde peut magnétiser, pourquoi pas moi ?

Et puis, déjà plus jeune, j'avais ce quelque chose dans les mains. Je soulageais. J'avais appris à faire un massage des mains (en incluant bras et épaule). Pendant ce moment de détente, la personne entre mes mains se laissait aller, parler, souffler.
Inévitablement, l'autre repartait ultra détendu, plus léger, et moi je me découvrais éponge à émotions et j'avais souvent plus envie de pleurer que de sourire après mes bienfaits.
Une amie chère de mes parents aurait même ajouté que "j'avais de l'or dans les mains".
Information ultra pertinente qui m'a été révélée tout dernièrement.

Donc après avoir vaguement effleuré l'idée de me reconvertir dans le massage biodynamique, j'ai traîné les pieds, je n'ai pas sauté ce pas et j'ai décidé de momifier un citron. Qui est l'un des premiers exercices que l'on confie aux aspirants magnétiseurs.

Bref. Je n'ai rien à perdre. A part un citron.

Je suis heureuse de vous annoncer que Citron n°1 trône depuis bientôt 4 ans fièrement dans mon placard de cuisine. Sec, marron, vidé... Momifié !
Mission accomplie.

Ensuite, j'ai pu assister à une journée portes ouvertes organisée par l'association GNOMA-SNAMAP
Ce jour-là je savais que j'étais là où je devais être. Et c'était nouveau. Et d'une évidence désarmante.

Cet atelier m'a confirmé que même moi je pouvais y arriver (ouf !). Qu'il n'était pas nécessaire de claquer son PEL dans une formation qui n'apporte aucune légitimité à la pratique. Qu'il suffisait de se lancer.
Et j'ai aussi ouvert les vannes. Par je ne sais quelle passe magique - pardon ! magnétique - j'ai abondamment pleuré ce jour-là. Gênée, dans l'incompréhension totale, entre les rires et les larmes. Je me suis ouverte et j'ai entendu les plus belles paroles de l'année. Voire de la décennie. (Quand à mon âge on commence à parler en dizaine d'années, c'est qu'il n'est pas nécessaire de me le demander)

Ces mots venaient de l'un de nos deux intervenants. Ce petit monsieur au regard si pénétrant, si bienveillant m'a sondé et m'a rencontré moi. La vraie moi. Alors que moi je ne me connais pas toujours aussi bien.
Et il m'a consolé. M'a rassuré. M'a confirmé que j'étais effectivement ce qu'on pourrait appeler une émotive (sans blague ai-je pensé en reniflant) mais que c'était là ma force. Et que j'allais ... (attention, accrochez-vous) devenir une grande magnétiseuse car j'avais tout ce qu'il fallait.
Wow.
Il m'a achevé en me proposant son parrainage pour le jour où je voudrai intégrer l'association.

Il croyait en moi.
Pire : il croit toujours en moi.

Alors qu'est-ce que j'ai fait ?
Bon. j'ai procrastiné en momifiant un deuxième citron. Pour la forme. Et pour que l'autre se sente moins seul.

Et un beau jour (ou était-ce une nuit)(de rien), je me suis lancée et j'ai proposé mon service à une collègue/cliente/indéfinie avec qui je m'entendais bien et qui n'allait pas me rejeter en usant de toutes les vannes de son répertoire.
Elle souffrait. Elle était aussi dans une position où me dire non était un peu ridicule.
Ben oui : au pire, je ne fais rien, mais la bonne nouvelle, c'est que je n'aggrave pas non plus ! (et je ne suis pas sûre que la médecine allopathique puisse tout le temps en dire autant)(mais je m'égare).
Et je l'ai soulagée.
Et je n'ai pas compris comment j'avais réussi. Et j'ai commencé à me poser de nouvelles questions.
Mais qu'est-ce que j'ai fait en fait ?
Cette énergie elle sort d'où ?
Quand ils disent d'ouvrir son chakra coronal, faut que je m'imagine tel un tuyau de chantier, transpercée de haut en bas ?
Si la personne ne ressent pas ce que je lui fais, c'est que ça ne marche pas ?
Pourquoi parfois le résultat est instantané alors que d'autres fois il faut attendre 48 heures ? (admettez que c'est taquin quand même)

Et j'en passe.
Car si depuis plusieurs mois je poursuis mon chemin, je doute, je progresse, je doute, je soulage, je doute, je me renseigne (ensemble : JE DOUTE oui, encore)...  je m'interroge surtout toujours.

Et je suis intimement persuadée que je n'ai pas fini.
Ni de douter. Ni de m'interroger. Ni de progresser. Ni de soulager.

Et finalement, c'est plutôt chouette comme programme. Surtout la partie où les gens souffrants repartent sans douleur, tellement reconnaissants que ça en est gênant...




Et ça c'est moi :)

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